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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 15:08

Communiqué de presse 17 février 2009




Nutrition et prévention des cancers :

l'INCa publie un état des lieux des connaissances Dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) et à la demande de la DGS (Direction générale de la santé), l'Institut National du Cancer a coordonné l'actualisation de la brochure « Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations »

Relations convaincantes ou probables conduisant à des recommandations pour la prévention primaire des cancers

Les facteurs augmentant le risque de cancers :

 -  Les boissons alcoolisées : leur consommation est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie (de 9 à 168 % par verre consommé par jour, selon les localisations). Le risque augmente avec la quantité globale d'alcool absorbée et est significatif dès une consommation moyenne d'un verre par jour. Toute consommation d'alcool est donc déconseillée.
 -  Le surpoids et l'obésité : à l'heure actuelle en France, le surpoids touche 26 à 32 % de la population et l'obésité 8 à 17 % des adultes. 14 à 17,5 % des enfants présentent une surcharge pondérale. Or l'accroissement de la corpulence est associé à une augmentation du risque de plusieurs cancers (de 8 à 55 % selon les localisations) : œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein (après la ménopause) et vésicule biliaire.
 -  Viandes rouges et charcuteries : il a été estimé que le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour. En France, un quart de la population consomme au moins 500 g de viandes rouges par semaine, et plus d'un quart de la population au moins 50 g de charcuteries par jour.
 -  Sel et aliments salés : leur consommation augmente le risque de cancer de l'estomac. En France, deux tiers des hommes et un quart des femmes ont des apports en sel supérieurs à 8 g par jour.
 -  Compléments alimentaires à base de bêta-carotène : les études d'intervention montrent que chez les sujets exposés à des agents cancérogènes, tels que chez les fumeurs, la consommation au long cours de compléments à base de bêta-carotène à doses non-nutritionnelles (20 à 30 mg/jour, alors que les apports journaliers recommandés sont de 2,1 mg) augmente significativement le risque de cancer du poumon. Sauf cas particuliers de déficiences, et sous contrôle médical, la consommation de compléments alimentaires n'est donc pas recommandée. Il est conseillé de satisfaire les besoins nutritionnels par une alimentation équilibrée et diversifiée.

Les facteurs réduisant le risque de cancers :

 -  Activité physique : elle s'associe à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l'endomètre. Le risque de cancer du côlon diminue de 18 à 29 % selon le type d'activité ou son intensité. Il est donc recommandé de limiter les activités sédentaires et, pour les adultes, de pratiquer au moins 5 jours par semaine au minimum 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée (ex. : marche rapide) ou de pratiquer 3 jours par semaine 20 minutes d'activité physique d'intensité élevée (ex. : jogging).
 -  Fruits et légumes : leur consommation est associée à une réduction du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac et poumon (pour les fruits seulement). On estime qu'en France, seuls 43 % de la population adulte consomment au moins 5 fruits et légumes par jour.
 -  Allaitement : en France, le pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé de 53 % en 1998 à 63 % en 2003. Il est encore inférieur à celui d'autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie. L'allaitement s'associe à une baisse du risque de cancer du sein chez la mère, avant et après la ménopause.


 

 Allaitement

   Exposition en France

  Nouvelle brochure du PNNS 

 
La pratique de l’allaitement se développe en France ces dernières années : le

pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé

de 53 % en 1998 à 63 % en 2003 , avec un taux d’allaitement exclusif passé de 45 à

56 % (Blondel et al., 2005). Elle demeure cependant sensiblement moindre que dans les autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie et

70 % au Royaume-Uni.

Il existe de fortes disparités régionales dans la prévalence de l’allaitement maternel :

la plus basse est observée dans le Pas-de-Calais (36 %) et la plus élevée à Paris

(71 %) (Direction générale de la santé, 2005).

La prévalence de l’allaitement varie en fonction de la catégorie socioprofessionnelle

: elle est de 80 % chez les mères qui sont cadres et de 50 % chez celles qui sont ouvrières (Blondel et Al.2005)


Allaitement et risque de cancers


Épidémiologie

L’allaitement est associé, chez la mère, à une diminution du risque de cancer du sein,

avant et après la ménopause.

Mécanismes

Le rôle protecteur de l’allaitement vis-à-vis du risque de cancer du sein s’expliquerait

par plusieurs mécanismes biologiques. Le principal serait la diminution des taux

sanguins d’hormones sexuelles (oestrogènes, androgènes) pendant la période

d’aménorrhée, réduisant ainsi, chez les femmes ayant allaité, leur exposition au

cours de la vie à ces hormones, facteurs de risque connus du cancer du sein.

Par ailleurs, l’exfoliation importante du tissu mammaire au cours de la lactation et

la mort cellulaire massive à la fin de l’allaitement du fait de l’involution de la glande

mammaire contribuent à l’élimination des cellules potentiellement porteuses de

lésions de l’ADN.

Niveau de preuve

La diminution de risque de cancer du sein par l’allaitement est jugée convaincante,

avant et après la ménopause.

Le niveau de preuve de la relation entre allaitement et risque de cancers n’avait pas

été évalué dans le précédent rapport WCRF/AICR 1997.

que de cancers

Autres arguments


Réduction du risque de prise de poids, de surpoids et d’obésité
chez l’enfant

Chez les enfants qui ont été allaités, le risque de surpoids et d’obésité est diminué

de manière probable. Si le bénéfice de l’allaitement vis-à-vis du risque de surpoids

et d’obésité chez l’enfant était confirmé, ce serait un argument additionnel pour

encourager l’allaitement dans un objectif de prévention des cancers.


Conclusions :

L’allaitement diminue de manière convaincante le risque du cancer du sein chez la mère.

L’allaitement contribue de manière probable à diminuer chez les enfants allaités le risque de surpoids et d’obésité, eux-mêmes facteurs de risque de plusieurs cancers.

Étant donné la prévalence encore insuffisante de l’allaitement en France, il est important d’inciter les femmes enceintes à allaiter leur enfant.

 

  source : synthèse PNNS Nutrition & prévention des cancers

  pour commander la brochure :  


 


 

 

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commentaires

C
Merci bien d'avoir présenté cet article, il est très important que chaque femme sait les effets bénéfiques de l'allaitement sur la santé.
Répondre
C
Merci de faire toute ces recherches pour nous
Répondre
C
on peut espérer que ces résultats publiés vont permettre de lancer une campagne en faveur de l'allaitement en France !!!
Répondre

fin de l'association

 

Suite au manque de volontaires pour gérer l'association, 

le conseil d'administration a décidé lors de sa réunion du 9 février de dissoudre AlaitT 

Nous remercions chaleureusement toutes celles qui se sont impliquées

et  toutes celles qui nous ont fait confiance pendant ces 17 années.


La boite mail reste cependant ouverte ces prochains mois

Vous pouvez poser vos questions par mail alaitt@hotmail.fr

 

 

 

Nous contacter

accueil tél03 80 71 23 01 

03 80 48 03 67  en soirée

de préference par mail : alaitt@hotmail.fr 

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